Voilà ce que dit Nicolas Jon Jon sur le site du stade français:
-Comme à Toulouse, vous serez probablement confronté à une forte concurrence à Paris. Est-ce un nouveau challenge pour vous ?
Dans tous les grands Club la concurrence est rude. J’arrive du Stade Toulousain où j’évoluais dans un effectif très riche, et je sais bien qu’à Paris la situation sera identique. A moi maintenant de me faire une petite place. J’espère m’intégrer naturellement au groupe tout en étant performant, la réalité du terrain déterminera la suite. J’ai envie de faire partie de cette équipe.
Voici le style de réponse qui me pousse à défendre le salary Cup au sein du championnat de france de rugby.
Me faire une petite place !!
Ne faut-il pas que ces joueurs, somme toute un peu au dessus du lot, ne partent vers des clubs où ils auront plus de temps de jeu et donc plus de chance de se montrer, que d'aller dans des usines à rugby au risque de passer le plus clair de son temps sur la banquette ?
Imaginez un peu Serge Blanco dans le rugby d'aujourd'hui ?
Qu'aurait-il fait ? Grosse écurie ou petite équipe de quartier ?
Il est vrai qu'à l'époque Serge Blanco n'était pas toujours à fond avec son club, pas qu'il trichait non, mais il savait se préserver pour les rendez vous internationnaux (plus porteur sur bien des plans).
Bon l'époque à changer mais quand même, Jon Jon à Brive ou Montpellier cela aurait donné au moins l'impression que certaines choses évolues.
Il faur rappeler que depuis 12 ans trois équipes se partagent le Brennus.
Les deux stades et le BèO.
Cela est-il vraiment dans l'esprit rugby ?
Ne vas-t-on pas lasser le public ? les partenaires ?
Heureusement que l'Aviron bayonnais et Pau ont donné l'occasion de mettre un peu de suspens à la fin de championnat sinon quel train train cette fin de championnat !
Mister MAS